jeudi 23 août 2012

Flottement dans l'air


Dans la société du semblant, nous sommes tous de fabuleux acteurs. La douleur et ton non qui me transe perce et mes larmes qui ne veulent rien dire sinon le monde qui hurle, le manque, comme une drogue comme si je sentais mon cœur pourrir en moi, et tout qui pourrit autour de moi
Gémissement
Cheveux dans les yeux et puis rien, et puis seulement toi dans moi qui coule et qui s’enfonce, viens allons mourir doucement
Il était marqué « ne pas pleurer » alors surtout taisons nous
Que fait il tandis que je pleure
I saw his name and i understood that he won't love me anymore. Silence in the darkness, brûlures on my heart. I followed him and I cut my face, I destroyed my voice and my smile

Il nous faut tous garder un endroit secret, au moins un pour ne pas oublier que quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le regard de quelqu’un dans le nôtre ne reflète jamais ce que nous croyons. Il nous faut garder une image, une odeur dans les entrailles pour se rappeler les peines perdues, les amours inachevées et les nuits noires silencieuses. Tout le chemin, je me disais qu’il allait m’arriver quelque chose, qu’une voiture allait s’arrêter, j’arrêtais pas de me dire que ça allait se passer, et je savais même pas comment réagir. Je savais même pas ce que j’étais sensée faire, prendre un taxi, courir, me battre, hurler ? Et puis quoi ? Je crois que c’était de l’imperméabilité. Le jour qui se lève, doucement devant mes yeux fatigués. Mes jambes nues et frissonnantes. Nuit d’été avortée. 

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