Dans la société du semblant, nous sommes tous de fabuleux
acteurs. La douleur et ton non qui me transe perce et mes larmes qui ne veulent
rien dire sinon le monde qui hurle, le manque, comme une drogue comme si je
sentais mon cœur pourrir en moi, et tout qui pourrit autour de moi
Gémissement
Cheveux dans les yeux et puis rien, et puis seulement toi
dans moi qui coule et qui s’enfonce, viens allons mourir doucement
Il était marqué « ne pas pleurer » alors surtout
taisons nous
Que fait il tandis que je pleure
I saw his
name and i understood that he won't love me anymore. Silence in the darkness,
brûlures on my heart. I followed him and I cut my face, I destroyed my voice
and my smile
Il nous faut tous garder un endroit secret, au moins un pour
ne pas oublier que quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le regard de quelqu’un
dans le nôtre ne reflète jamais ce que nous croyons. Il nous faut garder une
image, une odeur dans les entrailles pour se rappeler les peines perdues, les
amours inachevées et les nuits noires silencieuses. Tout le chemin, je me
disais qu’il allait m’arriver quelque chose, qu’une voiture allait s’arrêter,
j’arrêtais pas de me dire que ça allait se passer, et je savais même pas
comment réagir. Je savais même pas ce que j’étais sensée faire, prendre un
taxi, courir, me battre, hurler ? Et puis quoi ? Je crois que c’était
de l’imperméabilité. Le jour qui se lève, doucement devant mes yeux fatigués.
Mes jambes nues et frissonnantes. Nuit d’été avortée.

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