mercredi 2 janvier 2013

2011

Je me sens coincée dans un champ de mines. Ce sont les autres autour de moi. 

Personne n'a voulu voir mes yeux tremblants, 

Personne n'a voulu voir que je pleurais intérieurement
Je m'en irai donc, loin de tout ce qui me détruit
Je m'en irai donc, continuer mes écrits
La froideur automnale me va à ravir,
J'a froid, mais mon coeur, c'est pire
Je marche, loin de ces rues qui m'abattent
Loin de cette hypocrisie, qui jamais ne me rate
Les autres avancent, puisqu'ils croient avoir un endroit où aller
Moi je reste exsangue, puisque j'ai perdu pied
Mon coeur bat certes, mais à quel prix ?
Mon coeur se force, je ne sais plus si j'en ai envie
Je vais cacher ces lignes, surtout ne pas les effrayer
Je vais cacher ces lignes
Ni moi, ni personne ne veut se mettre en danger

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