Je m’en vais pour nous sauver, car je ne peux continuer de nous regarder s’éteindre dans les bras l’un de l’autre en se promettant que tout ira toujours bien, car c’est nous. Nous n’étions que deux âmes solitaires qui s’étaient fait croire qu’elles étaient faites l’une pour l’autre. C’est l’histoire d’un échec, d’une romance qui a commencé dans la douleur et qui a fini de la même manière. C’est la souffrance mêlée à l’amour, dans toute sa splendeur. Deux personnes qui faisaient semblants de s’être trouvées alors qu’elles ne se comprenaient pas. C’est l’histoire d’espoir, de vie et de peur d’abandon. C’est une histoire de cinéma, une passion à écrire mais non à vivre. C’est l’histoire impossible qui nous bouffait sans faire de manière.
Parfois, on décide simplement de ne plus vouloir souffrir et de sauver sa peau. Quel est donc le but de s’accrocher si fort à quelqu’un qu’il pourrait nous détruire en un instant ? Je me suis jetée la première dans la gueule du loup et je me suis retrouvé par terre à hurler. Il faut savoir faire la paix. Avec soi-même puis avec les autres. Il faut savoir marcher sous le vent frais et ne plus être nostalgique des temps révolus. Il faut savoir se montrer reconnaissant de ce qu’on nous a offert. Il lui jouait les plus beaux morceaux, et elle regardait le plafond. Aucun des deux ne connaissait la raison de leur présence mais ils y restaient, s’accrochant de toutes leurs forces à ce qui les maintenait en vie. Ne sachant plus si ça les sauvait ou si c’était cela qui les menaçait. Nous construisions la hache qui nous couperait la tête. Les yeux dans les yeux, et face à mes larmes, nous ne comprenions pourquoi tout partait de travers. Comment peut-on croire que le bonheur avec l’être aimé n’est pas possible? Ainsi, en écoutant ces accords que je connais toujours par cœur, je repense que le bonheur était réel, tellement réel. Deux êtres imparfaits pour un accord parfait.
Ensuite, on continue nos recherches, on se retrouve seul. Seul face à tous, face aux souvenirs, face aux mélodies. Face aux odeurs. Seul face au monde et à soi-même. Il est difficile de trouver quelqu’un qui nous aimera malgré tout. Il est peut-être prétentieux de croire que nous le trouverons. Peut-être ne devrions-nous nous contenter que d’une partie de ce que nous cherchons ? La symbiose n’étant possible qu’à une échelle restreinte, peut-être devrions-nous chercher autre chose, dans une autre optique. Ne plus penser qu’un jour, la solitude s’arrête. Nous demeurons et cela pour le restant de nos vies, seuls. Seuls à crever. Malgré tout l’amour du monde. Malgré tous les regards. Parfois, je crois encore te voir dans la rue, ce n’est pas de l’espoir mais de l’habitude, la dépendance est un poison sans antidote.
Il nous faut trouver la personne sur qui compter, qui nous rendra heureux. Mais à quoi bon ? Peut-être la douleur endurée par la perte ne vaut-elle pas les regards suspendus dans le silence de l’amour ? Peut-être les baisers ne sont-ils pas à la hauteur du refus ? Peut-être ne vaut mieux-t-il pas enlever nos défenses et se dévoiler ?
Je croyais que la sincérité était un réflexe. Peut-être est-ce de la naïveté… ou une trop grande croyance en l’Homme ? Il n’est pas évident pour tout le monde de dire la vérité, de ne pas dire « je t’aime » pour vouloir partir ensuite. Il n’est pas évident pour tout le monde d’accepter ce dont nous avons envie, ce qui est bien pour nous. Pourquoi faire simple quand nous pouvons pimenter les choses ? Un peu de souffrance, un peu de haine, un peu de regret. N’auriez-vous pas un meilleur remède pour vous sentir vivre ? On ne sent pas son cœur battre si fort, on n’apprécie pas autant le vent frais, et chaque bruit, odeur ou étincelle d’euphorie que quand on aime.
Mieux vaut-il donc sûrement accepter dès le départ que nous finirons mal. Quoi qu’il se passe, quoi que nous avouions au reste du monde. Est-ce réellement envisageable d’accepter la souffrance et de se jeter aux pieds de son bourreau ? Autant s’étrangler soi-même. Alors, chaque fois, on se fait croire que ça va aller, que ce sera différent. Chaque fois, on se dit de faire attention, on campe sur ses gardes mais à la moindre retombée, on prend confiance. Le meurtrier vient derrière nous et nous tranche la gorge sans attendre. Parce qu’aimer c’est tuer quelqu’un, soi-même ou son partenaire, selon les règles du jeu. Il faut pouvoir saisir sa chance, en mesurant les risques, en ne se faisant pas trop attendre.
Le vent tourne, les jours passent. Dois-je peut-être te prévenir ? Qu’un jour il sera trop tard. Que tout finit, même l’amour et la haine. Que la passion n’est pas à confondre avec l’amour. Peut-être le fais-je moi-même? La passion n’est qu’un mélange de dépendance, de douleur et d’espoir mis sur un piédestale.
Nous avons tous espoir en quelque chose. Il est certain que le placer en quelqu’un d’autre est la chose la plus dangereuse que nous puissions faire. Comment se fait-il que tant de gens se jettent tout de même à l’eau ?
22h04, mardi 25 janvier 2011.
Parfois, on décide simplement de ne plus vouloir souffrir et de sauver sa peau. Quel est donc le but de s’accrocher si fort à quelqu’un qu’il pourrait nous détruire en un instant ? Je me suis jetée la première dans la gueule du loup et je me suis retrouvé par terre à hurler. Il faut savoir faire la paix. Avec soi-même puis avec les autres. Il faut savoir marcher sous le vent frais et ne plus être nostalgique des temps révolus. Il faut savoir se montrer reconnaissant de ce qu’on nous a offert. Il lui jouait les plus beaux morceaux, et elle regardait le plafond. Aucun des deux ne connaissait la raison de leur présence mais ils y restaient, s’accrochant de toutes leurs forces à ce qui les maintenait en vie. Ne sachant plus si ça les sauvait ou si c’était cela qui les menaçait. Nous construisions la hache qui nous couperait la tête. Les yeux dans les yeux, et face à mes larmes, nous ne comprenions pourquoi tout partait de travers. Comment peut-on croire que le bonheur avec l’être aimé n’est pas possible? Ainsi, en écoutant ces accords que je connais toujours par cœur, je repense que le bonheur était réel, tellement réel. Deux êtres imparfaits pour un accord parfait.
Ensuite, on continue nos recherches, on se retrouve seul. Seul face à tous, face aux souvenirs, face aux mélodies. Face aux odeurs. Seul face au monde et à soi-même. Il est difficile de trouver quelqu’un qui nous aimera malgré tout. Il est peut-être prétentieux de croire que nous le trouverons. Peut-être ne devrions-nous nous contenter que d’une partie de ce que nous cherchons ? La symbiose n’étant possible qu’à une échelle restreinte, peut-être devrions-nous chercher autre chose, dans une autre optique. Ne plus penser qu’un jour, la solitude s’arrête. Nous demeurons et cela pour le restant de nos vies, seuls. Seuls à crever. Malgré tout l’amour du monde. Malgré tous les regards. Parfois, je crois encore te voir dans la rue, ce n’est pas de l’espoir mais de l’habitude, la dépendance est un poison sans antidote.
Il nous faut trouver la personne sur qui compter, qui nous rendra heureux. Mais à quoi bon ? Peut-être la douleur endurée par la perte ne vaut-elle pas les regards suspendus dans le silence de l’amour ? Peut-être les baisers ne sont-ils pas à la hauteur du refus ? Peut-être ne vaut mieux-t-il pas enlever nos défenses et se dévoiler ?
Je croyais que la sincérité était un réflexe. Peut-être est-ce de la naïveté… ou une trop grande croyance en l’Homme ? Il n’est pas évident pour tout le monde de dire la vérité, de ne pas dire « je t’aime » pour vouloir partir ensuite. Il n’est pas évident pour tout le monde d’accepter ce dont nous avons envie, ce qui est bien pour nous. Pourquoi faire simple quand nous pouvons pimenter les choses ? Un peu de souffrance, un peu de haine, un peu de regret. N’auriez-vous pas un meilleur remède pour vous sentir vivre ? On ne sent pas son cœur battre si fort, on n’apprécie pas autant le vent frais, et chaque bruit, odeur ou étincelle d’euphorie que quand on aime.
Mieux vaut-il donc sûrement accepter dès le départ que nous finirons mal. Quoi qu’il se passe, quoi que nous avouions au reste du monde. Est-ce réellement envisageable d’accepter la souffrance et de se jeter aux pieds de son bourreau ? Autant s’étrangler soi-même. Alors, chaque fois, on se fait croire que ça va aller, que ce sera différent. Chaque fois, on se dit de faire attention, on campe sur ses gardes mais à la moindre retombée, on prend confiance. Le meurtrier vient derrière nous et nous tranche la gorge sans attendre. Parce qu’aimer c’est tuer quelqu’un, soi-même ou son partenaire, selon les règles du jeu. Il faut pouvoir saisir sa chance, en mesurant les risques, en ne se faisant pas trop attendre.
Le vent tourne, les jours passent. Dois-je peut-être te prévenir ? Qu’un jour il sera trop tard. Que tout finit, même l’amour et la haine. Que la passion n’est pas à confondre avec l’amour. Peut-être le fais-je moi-même? La passion n’est qu’un mélange de dépendance, de douleur et d’espoir mis sur un piédestale.
Nous avons tous espoir en quelque chose. Il est certain que le placer en quelqu’un d’autre est la chose la plus dangereuse que nous puissions faire. Comment se fait-il que tant de gens se jettent tout de même à l’eau ?
22h04, mardi 25 janvier 2011.

j'aime beaucoup !
RépondreSupprimerPourquoi tes textes n'ont-ils pas un soupçon de positif. Souffrirais-tu réellement ? Ou bien fais-tu partie de cette jeunesse dorée qui se bourre la gueule et fume des joints pour 'montrer' qu'elle existe ? je trouve tes texte noir à mourir !
RépondreSupprimerJe pense qu'il y a bien peu de choses à dire sur le bonheur, le truc de "tout va bien, la vie est belle" c'est cool mais après trois lignes, tu as fini d'en parler. Je ne suis pas la seule à le penser - là, je parle d'artistes reconnus - il y a bien plus à creuser dans les sentiments noirs. Evidemment, je comprend que ca ne puisse pas plaire à tout le monde...
RépondreSupprimerEnsuite, non, je ne fais pas du tout partie de la jeunesse dorée, et je ne pense pas non plus boire et fumer pour montrer que j'existe. D'ailleurs, mes textes ne parlent pas que de ça mais puisque ça fait quand même partie de nos vies,bien sûr j'en parle.