samedi 19 septembre 2009

Noirceur et Beauté.


"-Vous n'êtes pas si loin. Que voulez-vous, chère amie, l'homme se crée un bonheur à sa mesure... Ayant mesuré que sans argent le bonheur, enfin, le pauvre bonheur que je suis susceptible de connaitre; me fuirait, j'ai décidé de m'en procurer. Rien de plus facile en ce moment. Tout est à vendre: les corps et les consciences. Moi, selon les circonstances, je vends l'un ou l'autre, ou les deux si l'acheteur est très généreux.
- Vous êtes ignoble.
- Le bien est si imparfait qu'il ne m'intéresse pas. C'est une grande erreur, charmante amie, de cinsidérer que l'homme est un être raisonnable... Le pouvoir de penser ne confère pas la raison. J'ai tourjours eu la conviction qu'éprouver un plaisir à des choses raisonnables était le principe de la médriocrité. Il faudra qu'un jour, j'écrive un 'Eloge de la médriocrité'. Cela fera du bruit dans la République des lettres. En attendant l'élaboration de ce chef-d'oeuvre, permettez-moi d'aller présenter mes respects à mesdemoiselles vos tantes et à madame votre soeur."

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