
Mon problème ? C'est que je vous déteste. Vous me donnez envie de gerber. Vous vomir à la gueule, c'est tout ce que vous méritez. Je me promène et vous croise et je ne vous vois même plus. Vous êtes transparents. Bien sûr, je suis à bout. La moindre chose me ferait craquer. Et la chanson qui passe me donne un sentiment nouveau mais déjà ressent... La rage, une force mais noire. Qui vient de loin et me donne envie d'hurler. Mais j'y crois encore. Je vous déteste, je sais que vous voyez mon regard et vous percevez peut-être une partie de mon humeur. Je me sens juste un peu seule. Mais tant pis. Je préfère être seule que mal accompagnée. Tellement de conneries pour si peu. J'aurais envie de tous vous tuer. Et je sais qu'à cet instant, si j'avais un flingue ou mieux, une tronçonneuse, je vous tuerais tous. Vous et vos vies médiocres. Mais qu'est-ce que la médiocrité ? Je le suis sûrement. Mais vous ne percevez pas le capharnaüm qui reigne dans ma tête. Ça va dans tous les sens, je frôle peut-être la folie et la dépression. Mais finalement ça me plaît. J'ai du mal à écrire mes pensées, leurs vitesses me font parfois peur.
J'ai juste envie de partir. Très vite et très loin. Et foncer dans un mur et ne jamais en ressortir. Je connais trop bien la chanson. A chaque moment de courage et de volonté, ça retombera toujours. On a pas le courage nécessaire. Ça s'appelle la lâcheté. J'ai l'air d'une petite fille sage et lisse. « J'ai juste envie de commettre un meurtre. Y a-t-il quelque chose d'incroyable à ça ? » Pieux mensonge de cette vie qui part dans tous les sens. Elle tombe, s'éclate la gueule. Je suis toute en sang. Je souris et crache du sang. Personne ne le voit. Ils sont cachés sous la fumée de leur cigarette. Puisqu'on est condamné. On vit une vie que nous n'avons pas choisi de vivre, au départ bien sûr. Dans un monde que nous n'avons pas choisi, dans un milieu que nous n'avons pas choisi. Bien sûr, il y a nos facilités de départ, nos préférences et nos goûts. C'est que du hasard. Et on s'en fout.
Elles me font chier avec leur amour, leur petit bonheur parfait qui ne m'appartient pas. Qui ne me frôle pas ; Se voir tous les jours, se regarder dans les yeux et crever d'amour et de bonheur. J'ai envie de les étrangler quand après deux heures, elles sont déjà en manque. Quand elles ne parlent que d'eux. De la fois incroyable où il a fait ça. Ils l'ont déjà tous fait et le referont. Elles me font chier à courir après des amours impossibles ou à briser le coeur de ceux qui n'ont rien fait de mal. Ça me fait chier de les voir tomber amoureuse, de les voir découvrir, de les voir les yeux dans le vide, sourire béat. Et découvrir, les choses en communs, et puis ça retombe, l'un devient fou, l'autre se lasse. On s'engueule, on comble les blancs, on reste ensemble pour sauver l'insauvable et puis, c'est fini. On pleure un peu et on va voir ailleurs. J'en ai marre du mépris inutile. De la fausse modestie, de l'égocentrisme. Que les gens se trompent, et de l'injustice. J'en ai marre des envies, des sentiments, des craintes, des peurs, des choix. Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir. J'en ai marre de ne pas lire,de ne pas profiter du soleil, de ne pas savoir qui voir, de ne pas écrire, d'avoir peur de décevoir, des impossibilités. De ne pas m'habiller comme je veux, du fric. Des cons, des intolérants, des incultes.
"J'en sais rien, j'étais pas bien aujourd'hui, mal à l'aise, silencieuse et bizarre.
Hmm... le Syndrome Louise Woestyn en somme"
"Parfois dans la nuit, on se sait plus très bien qui l'on est, où l'on va."
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