samedi 19 septembre 2009

Etincelles et Capharnaüm.


Espiègleries. La rage. Elle fout toute sa vie en l'air, mais toute la vie c'est pas grand chose. L'amour m'a tué. Le nombre 23 nous hante. Continue d'un autre été. L'avenir appartient à ceux qui savent lire, vivre la musique et faire l'amour [...] vive le vide. Et je me dis que j'ai envie de crever, que ça me serait égal à ce moment précis. Je suis coincée dans un monde qui ne me ressemble pas. Coincée dans une société qui me salit. Haïr ce dont on fait partie. Laisser tomber. Ça non, jamais. Plutôt mourir. Ah la mort... en avoir peur. La douleur, l'unique. La nausée, l'envie de fuir, et ce petit quelque chose qui me détruit dans mon coeur. Sécurité, certitude, confort, vous étiez mes pires ennemis, aujourd'hui je marche au milieu du troupeau. Sortir, déprimer, faire des erreurs. Autant mourir que sourire. Mais ce jeu, c'est un peu leur drogue dure, il les aura à l'usure. Débrouille-toi. La vie a le sens que tu choisis de lui donner. Dans combien de temps? Plus que des cendres et des écrits. Voilà pourquoi tout est fini. Dans les cieux, ton regard. Un rebelle, poubelle. Tout et rien. Je m'endors dans une froideur pathétique. Incessantes pleurnicheries. Nous avons inventé la lumière pour nier l'obscurité. Astronaute, voir le vide et la beauté du monde de l'extérieur. Être ou ne pas être, telle est la question. Ce que vous croyez être le bonheur n'est qu'un but inventé par l'Homme dû au manque de sens de la vie. C'est un bonheur futile, faux. Peut-être vous rendrez-vous compte de cette erreur, peut-être pas. La perfection, c'est un peu le mal dépassé par le bien. Et emporte mon sourire. Noir et rose. J'ai tellement peur d'être futile. Que tout ce en quoi je crois ne soit en fait que des illusions. Mensonge. Je mourrai. Cacher. Jouer. Combien de temps encore? Comment donc, se finira le récit? 18 juillet. On ne se salira pas. Mais tu as tort. Que se passe-t-il? Penser. Penser à agir. Agir. Penser à ne plus penser. Ressentir, sentir, oublier. Comment peut-on croire des histories pareilles?! Je suis une artiste et mon oeuvre, c'est moi. Et mon coeur lentement pour tes yeux s'empoisonne. Mon coeur en miettes, mon coeur en mille morceaux. Je t'aimerai encore. D'accord? Et ta débauche ne leurre qu'un instant ton désespoir caché. Que fais-tu de ta vie, à attendre l'Amour? Vivre l'enfer, mourir au combat. La cruauté des sentiments. Elle vit comme dans un magazine, sa vie ressemble aux magazines. On joue la carte du naturel. Isatis. Mais en attendant, on est vivants et on y croit ! L'existence n'est que pur hasard. Sans but, ni dessein. Ne pas naître est peut-être la plus grande aubaine. Le désespoir est la voie de la moindre résistance. Match Point. La jouissance d'un soir. Distinguer le vrai du faux. Le fait que le Bonheur n'existe peut-être pas me donne un but: le chercher. Alors que notre coeur flotte dans une mare de sang, coupés en miettes. On y croit plus. Ce désespoir est profond, peut-être même sans solution. L'ennui, centre de nos vies. On comble tout ça par des illusions. L'espoir me guide, me donne la force de continuer. Ça me fait peur. Le fait que ce soit possible. Y croire. Se sentir... légère, traversée par un sentiment nouveau. Tu as le trac? J'ai une after, suis-moi non, n'aie pas peur. Il me parle pendant des heures. Tout près de l'au-delà. Si seulement la vie ne pourrait qu'être cette sensation. J'ai besoin d'aimer, je ne sais rien faire d'autre. Je ne sais pas où je vais. Avec le temps tout s'évanouit. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions. La lenteur des saisons et du temps immuable. On oublie les passions. Apparemment, de temps en temps, les adultes prennent le temps de s'asseoir et de contempler le désastre qu'est leur vie. "La vie a un sens que les grandes personnes détiennent" est le mensonge universel auquel tout le monde est obligé de croire. Il ne reste plus qu'a s'anesthésier comme on peut en tentant de se masquer le fait qu'on ne trouve aucun sens à sa vie. Je me demande s'il ne serait pas plus simple d'enseigner dès le départ aux enfants que la vie est absurde. Mais ce qui est certain, c'est que dans le bocal, je n'irai pas. La vie est déjà toute tracée et c'est triste à pleurer. Elle passe toute sa vie à l'attendre. Ne nous laissons pas uniformiser. Écrire, c'est ranger le vrac de la vie. Les poupées russes. Je t'aime, c'est tout, c'est rien. Je ne te l'ai jamais dit. Nous sommes des enfants sans défense, attaqués sans cesse par nos sentiments. Mais tu fais semblant, tu joues un rôle. Tout le monde te dit "tu es magnifique, tu es incroyable". Pendant ce temps, tu enterres tes sentiments dans un cercueil. C'est ça, l'envie de rien. L'envie de tout. L'impression de se regarder vivre. On règle un problème en passant à un autre. On mourra heureux, fatigués d'avoir tant fait, d'avoir tant bougés, d'avoir tant aidés, d'avoir tant pleurer, d'avoir ri, d'avoir aimer, d'avoir créer.
Écrit entre le mardi 30 décembre 2008 et le dimanche 18 janvier 2009.

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