
Je me sens comme emprisonnée. Emprisonnée par une enclume qui m’écrase la poitrine. Je ne peux plus bouger, je n’ai même pas la force d’essayer. Je n’ai que mes pensées pour me faire tenir. Ca tourne vite, trop vite et je finis par penser n’importe quoi. J’invente des scénarios qui manquent cruellement de sens, j’invente des douleurs et des sentiments inexistants. Je m’invente des déchirures pour tenir. Pour avoir quelque chose auxquels m’accrocher. J’ai l’impression que tout avance sans moi. Aujourd’hui, le soleil a brillé violemment puis s’est éteint doucement devant moi . Sans que je ne puisse rien faire. Les reste est pareil. Je me sens lourde mais surtout impuissante. Dimanche 7 mars 2010, 19h10.
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