mercredi 2 janvier 2013

2011

Je me sens coincée dans un champ de mines. Ce sont les autres autour de moi. 

Personne n'a voulu voir mes yeux tremblants, 

Personne n'a voulu voir que je pleurais intérieurement
Je m'en irai donc, loin de tout ce qui me détruit
Je m'en irai donc, continuer mes écrits
La froideur automnale me va à ravir,
J'a froid, mais mon coeur, c'est pire
Je marche, loin de ces rues qui m'abattent
Loin de cette hypocrisie, qui jamais ne me rate
Les autres avancent, puisqu'ils croient avoir un endroit où aller
Moi je reste exsangue, puisque j'ai perdu pied
Mon coeur bat certes, mais à quel prix ?
Mon coeur se force, je ne sais plus si j'en ai envie
Je vais cacher ces lignes, surtout ne pas les effrayer
Je vais cacher ces lignes
Ni moi, ni personne ne veut se mettre en danger

jeudi 23 août 2012

Flottement dans l'air


Dans la société du semblant, nous sommes tous de fabuleux acteurs. La douleur et ton non qui me transe perce et mes larmes qui ne veulent rien dire sinon le monde qui hurle, le manque, comme une drogue comme si je sentais mon cœur pourrir en moi, et tout qui pourrit autour de moi
Gémissement
Cheveux dans les yeux et puis rien, et puis seulement toi dans moi qui coule et qui s’enfonce, viens allons mourir doucement
Il était marqué « ne pas pleurer » alors surtout taisons nous
Que fait il tandis que je pleure
I saw his name and i understood that he won't love me anymore. Silence in the darkness, brûlures on my heart. I followed him and I cut my face, I destroyed my voice and my smile

Il nous faut tous garder un endroit secret, au moins un pour ne pas oublier que quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le regard de quelqu’un dans le nôtre ne reflète jamais ce que nous croyons. Il nous faut garder une image, une odeur dans les entrailles pour se rappeler les peines perdues, les amours inachevées et les nuits noires silencieuses. Tout le chemin, je me disais qu’il allait m’arriver quelque chose, qu’une voiture allait s’arrêter, j’arrêtais pas de me dire que ça allait se passer, et je savais même pas comment réagir. Je savais même pas ce que j’étais sensée faire, prendre un taxi, courir, me battre, hurler ? Et puis quoi ? Je crois que c’était de l’imperméabilité. Le jour qui se lève, doucement devant mes yeux fatigués. Mes jambes nues et frissonnantes. Nuit d’été avortée.